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Saint Martin pour tous
12 avril 2008

Iznogoud

Il était une fois... mais ce n'est pas un conte de fées.
Juste une histoire. Une histoire vraie.

- Vingt cinq ans avant...

Pour bien comprendre, il faut remonter en 1983. Deux années ont passé depuis l'élection de François Mitterrand et la vague rose qui a suivi, amenant au parlement une large majorité de gauche. Notre village est encore sous le coup de cette alternance politique. Certes, cette vague qui s'est étalée dans toute la région n'a produit qu'un ressac affaibli au coeur de la petite cité qui vit encore un peu à l'écart de la grande ville proche. Mais, tout de même, une petite poussée à gauche s'est fait sentir au sein de l'électorat traditionnellement axé sur le centre droit : plus d'un électeur sur trois a voté pour François Mitterrand.
Depuis un an se prépare l'élection municipale. Le maire, Pierre Magnard, qui termine son premier mandat, voit poindre sur sa droite une liste concurrente. Il pourrait se sentir menacé si la gauche, forte de sa récente progression décidait de présenter sa propre liste, comme elle l'avait fait précédemment.

Que faire alors ? Il décide de jouer l'ouverture en direction de la gauche locale. Mais prudemment, car il faut tenir compte de l'environnement. Ne pas effaroucher les réseaux tissés autour des groupes et associations en place : anciens combattants, chasseurs, etc. Bien doser, donc, en affichant clairement que les extrêmes sont exclus, Front National et communistes - écartant ainsi un enfant du pays, très connu et apprécié, mais communiste notoire : Nicola Cianfarani.
Après quelques réunions préparatoires, une liste d'union est constituée. Elle comporte en son sein deux membres du PS et trois sympathisants, estampillés à gauche. Parmi ces derniers, un autre enfant du pays, syndicaliste actif, très connu et apprécié : André Gléréan.
Sans trop de difficulté, la liste est élue, et le nouveau conseil municipal prend ses fonctions, avec Pierre Magnard à sa tête, entouré de quatre adjoints, dont un issu de l'aile gauche du conseil.

 


 

- Saint Martin entame sa mutation

Le Conseil se met au travail avec beaucoup d'entrain et d'enthousiasme autour des perspectives d'avenir qui ont fédéré les membres de la liste. Il s'agit de faciliter la vie des actuels résidents, certes, mais aussi de prévoir l'accueil de ceux qui viendront les rejoindre ; la proximité de la ville va immanquablement créer une demande immobilière forte dans les prochaines années. Il faut la prévoir, et donc l'adapter et la canaliser. Ce point avait opposé la liste de Pierre Magnard à la liste concurrente, qui refusait l'ouverture immobilière et se contentait de tabler sur l'aménagement de l'habitat existant.
Mais dans l'immédiat, d'autres problèmes doivent être envisagés. Le cimetière est à l'étroit dans ses murs. Il faut aménager un nouvel espace.

La demande d'un stade de foot en remplacement de l'ancien, doit être satisfaite. Les locaux municipaux sont à l'étroit : il faut construire un local jouxtant l'ancien et l'aménager.
Cependant, l'enthousiasme et la bonne volonté se heurtent parfois à des événements imprévus. Tout n'est pas toujours maîtrisable. C'est ainsi que les travaux de terrassement du terrain du stade de foot s'arrêtent : l'entreprise fait faux bond et laisse sur place ses engins en panne... Il faut se résoudre à envisager un large dépassement du devis initial pour relancer l'affaire.
Le grand projet  du mandat prend tournure : il s'agit de se doter   d'une réserve foncière apte à accueillir à la fois un nouveau groupe scolaire, destiné à regrouper les classes éparses, une maison pour personnes âgées et un tènement immobilier. Le mandat s'achève après l'acquisition du terrain, en plein centre du village.


- Les grands travaux

En 1989, Pierre Magnard se représente. La liste qu'il a constituée comporte encore plusieurs éléments de gauche modérés, mais deux autres ne se représentent pas. On les retrouve dans la liste de gauche concurrente.
La prime au sortant est au rendez-vous : la liste de Pierre Magnard est élue, et la gauche Saint-Martinoise se trouve reléguée dans l'opposition.
Ce mandat verra la réalisation des projets ébauchés lors du précédent mandat. L'urbanisation des terrains achetés, sur lesquels vont se bâtir une centaine de maisons indiviuelles, permettra de financer en partie le nouveau groupe scolaire par le biais d'une taxe prélevée sur chaque construction. Simultanément la maison de retraite se construit. Le ruisseau des Vosges est aménagé et le chemin qui le borde est viabilisé.

L'ancienne ferme Besson à mi-pente montée de la Ruelle (avant-dernière exploitation agricole du village) est restaurée. Elle abritera la mairie annexe et des salles de réunion.
Tous ces travaux vont perturber un temps la vie locale et transformer profondément et durablement l'aspect du village. Les différentes subventions attribuées par le département ne suffisent pas à financer tout ça et le recours à l'emprunt est inévitable ; la commune s'endette alors pour plus de dix ans.
Tous ces changements ne font pas l'unanimité. Le tracé du nouveau chemin des Vosges soulève une controverse auprès des riverains : il sera finalement modifié pour éviter un profil rectiligne pouvant inciter les automobilistes à une vitesse excessive. La maison de retraite, établissement de droit privé, pratique des tarifs élevés, inadaptés aux besoins de la population locale. Il manque une institution à caractère social.

 

 

Le groupe scolaire en travauxLe groupe scolaire en travaux


- Une gestion discrète

Pierre Magnard est à nouveau candidat à sa succession. La liste qu'il présente se proclame "d'union", mais les sensibilités de gauche s'y sont dissoutes dans un apolitisme affiché. Une association, "Agir ensemble à Fontaines Saint Martin", présente une liste d'action citoyenne, privilégiant la concertation.
Elle n'obtiendra aucun élu, et Pierre Magnard peut entamer sereinement son quatrième mandat. Mais ce mandat va rapidement se placer sous le signe de la prudence budgétaire. L'endettement ne permet plus le moindre écart, alors que les dépenses de fonctionnement ont crû au rythme des nouvelles charges. Prudence, donc. On va gérer, sans plus.
L'association "Agir ensemble" joue son rôle d'opposition.

Elle crée un site Internet et publie régulièrement une chronique intitulée "Parlons-en", dans laquelle elle dresse le bilan au jour le jour des activités municipales. Elle met l'accent sur le manque de concertation avec la population ; le conseil municipal apparaît de plus en plus comme une chambre d'enregistrement et la transparence est masquée par la crainte de la contestation. Celle-ci éclate alors que le projet de réaménagement de la place prend forme. Une pétition circule et recueille de nombreuses signatures opposées à cette réalisation. Le projet est provisoirement retiré du haut de la pile.
Un autre projet voit le jour : acheter la dernière ferme du village, la ferme Girodon, et l'aménager pour accueillir (entre autres) le restaurant scolaire. Cette acquisition servira de socle au projet de la mandature suivante.


- Un maire polyvalent

Pierre Magnard s'en va. Après.quatre mandats successifs il assure la continuité en confiant les rênes à son adjoint, Patrick Laurent. Une nouvelle fois, l'association Agir repasse le plat et présente sa liste, "Saint Martin demain". Sans succès cette fois encore, et celle de Patrick Laurent passe dans son intégralité.
André Gléréan retrouve son poste d'adjoint, mais c'est Bernard Delorme qui est promu en tête de la catégorie. Le grand changement, c'est la personnalité du maire ; il a effectué des recherches sur le village et son histoire, qui seront consignées dans un ouvrage. Dans la foulée, il voudra ériger au rang de célébrité locale un dénommé Joseph Sève (1788-1860), dont les grands parents résidérent dans un moulin sur le territoire de la commune, plus connu sous le nom de Soliman Pacha, converti à l'Islam et rénovateur de l'armée égyptienne.

Autre trait de la personnalité du nouveau maire, sa foi catholique, fervente, qui lui fera parfois mélanger les rôles, contrairement à son prédécesseur. Certains de ses administrés l'affubleront malicieusement du surnom de "sonneur de cloches" en entendant les interminables carillons ponctuant les offices.
Un des premiers actes du mandat sera l'augmentation de 3 points de la part municipale des impots locaux. Première polémique à laquelle seront confrontés les élus : il ne s'agit pas de 3 % sur le taux, comme certains d'entre eux l'avaient compris, mais d'une augmentation de 3% s'ajoutant aux 6,96 % qui deviennent alors 9,96 %, soit près de 50 % d'augmentation. Cette mesure permettra, sans attendre l'échéance des prêts contractés, de mettre en oeuvre le plan de mandat, le projet "coeur de village".


- Coeur de village

Ce projet est double : il reprend celui du précédent mandat concernant l'aménagement de la place du 8 mai, et il prévoit l'aménagement de la ferme Girodon (Moulin des Prolières, lieu de naissance supposée de Joseph Sève). Au total, il est prévu d'y créer un "pôle enfance" en y transférant la crèche et le restaurant scolaire ; à la place de ce dernier sera créé un pôle médical.
Pour mener à bien ce projet ambitieux, il faudra un sérieux coup de pouce des collectivités territoriales, mais ce n'est sans doute pas la raison essentielle de la participation de Patrick Laurent au groupe "Synergie" mis en place par le président du Grand Lyon, Gérard Collomb, participation qui lui permettra d'accéder à la vice-présidence. Quoi qu'il en soit, tous les financements sollicités seront accordés par le Grand Lyon.

Le projet voit le jour. Il est mené à bien, petit à petit. Une ombre au tableau : la réfection de la place du 8 mai, qui se traduit par un parking insuffisant et surtout, le remplacement de la butte arborée par un décor essentiellement minéral, avec un escalier en quart de cercle, surplombant la départementale. Sa disposition en gradins convexes, qui ne débouche pas sur un passage piétons, peut à la rigueur servir d'observatoire pour apprécier la trajectoire des véhicules négociant le virage.
La fin du mandat se traduit par un certain laisser-aller au plan des affaires courantes, peut-être dû à l'éloignement du maire, très pris par les activités au sein du Grand Lyon. Certains conseillers font état d'une certaine grogne, voire même d'une ambiance discordante au sein des élus. Depuis un certain temps, un bruit court : Patrick Laurent ne solliciterait pas un second mandat. Briguerait-il un autre poste ?


- Le départ du calife

C'est donc acquis : Patrick Laurent ne briguera pas un second mandat. Il lui faudra donc un successeur. En bonne logique, le dauphin désigné devrait être Bernard Delorme, premier adjoint, mais ce dernier décline la proposition. D'ailleurs, il s'en va, et n'habitera bientôt plus la commune. Qui, alors ?
"Maintenant, c'est mon tour !" s'écrie André Gléréan, fort du bilan de ses mandats successifs pendant lesquels il a servi sans relâche ses concitoyens, souvent dans l'ombre, parfois mal perçu par ses propres collègues. Cette annonce jette un froid. Certes la plupart des conseillers lui concèdent des qualités certaines, mais certains doutent de ses capacité à gérer la commune. Il tente de justifier cette proposition mais ne convainc pas, même lorsqu'il avoue que son rêve a toujours été de déposer la gerbe au monument aux morts ceint de la large écharpe tricolore.
En fait; Patrick Laurent propose de promouvoir Marie-Pierre Bouchard, qui a fait ses preuves comme adjointe. Elle lui paraît plus apte à gouverner la commune. Elle est disponible et pourrait se consacrer à temps plein à cette tâche. Et puis sa situation de famille n'est pas brillante : les 1.600 Euros d'indemnité seraient les bienvenus.
Ulcéré par tant d'ingratitude, André Gléréan décide de monter sa propre liste, quoi qu'il advienne.

Malheureusement peu de conseillers sortants se rallient à ce panache hasardeux.
Nous sommes alors au deuxième semestre de l'année 2007. Nicolas Sarkozy vient d'être élu à la présidence de la République, et les élections législatives qui suivent confirment le choix des Français. Fort de cette victoire, l'UMP, le parti du président songe à la prochaine échéance : les municipales. Un bastion reste à prendre dans la région. C'est la communauté urbaine de Lyon, le Grand Lyon. Elle est alors présidée par le maire de Lyon, le socialiste Gérard Collomb. Or les chances de Dominique Perben, candidat de droite à la mairie de Lyon, restent modérées au regard des différents sondages, alors que la cote de Gérard Collomb, qui achève son premier mandat, reste au beau fixe. C'est une particularité de certaines grandes ville, telles que Lyon : on y vote à droite lors d'un scrutin national, mais on bascule volontiers à gauche lorsqu'il s'agit d'un enjeu local, d'autant plus que Gérard Collomb, successeur non avoué de Raymond Barre, a su mettre en place un consensus au niveau du Grand Lyon, en fédérant les petites communes dans le groupe "Synergie", dans lequel se retrouvent plusieurs vice-présidents dont l'étiquette n'est pas précisément de gauche. C'était le cas de Patrick Laurent.


- La stratégie UMP

Faute de pouvoir espérer enlever la mairie de Lyon, l'UMP s'intéresse alors au Grand Lyon. Les stratèges du parti analysent les résultats des législatives dans chacune des petites communes où les maires ont fait allégeance à Gérard Collomb en acceptant de rejoindre le groupe Synergie. Et là, les faits sont parlants : le vote UMP est majoritaire dans nombre de ces communes. Dont Fontaines-Saint-Martin, où 2 électeurs sur 3 ont voté en faveur du député UMP de la circonscription, Philippe Cochet. La stratégie s'impose : faire élire dans chacune de ces communes une liste concurrente à la liste sortante, avec comme contrat l'envoi au conseil du grand Lyon d'un délégué siégeant dans les rangs de l'UMP. Si l'opération réussit un peu partout, alors la présidence échappera au maire de Lyon et tombera dans l'escarcelle de l'UMP.
Les émissaires de l'UMP se mettent en mouvement et sillonnent les petites routes à la recherche dans chacun de ces villages d'une personnalité locale bien en vue, appréciée, et en mesure de faire contrepoids à la liste sortante.

À Fontaines-Saint-Martin, inutile de chercher bien loin : André Gléréan, entré en dissidence, constitue un candidat presque idéal. Presque, car de notoriété, il est plutôt catalogué à gauche. Qu'à cela ne tienne, le négociateur, Jean Sannier n'a pas besoin de déployer ses talents oratoires d'avocat à la cour : André Gléréan accepte. Le Rubicon est franchi...
L'accord est conclu sur un partage des tâches et des responsabilités. André Gléréan s'engagera à fond dans la gestion communale (ce sera un argument de campagne), et Marc Sannier, premier adjoint, représentera la commune au Grand Lyon au sein du groupe UMP. Il ne reste plus qu'à constituer la liste. On va ratisser large, très large. On contacte les responsables d'associations - c'est l'affaire d'André Gléréan -, les sympathisants UMP - Jean Sannier s'en charge. On va même jusqu'aux anciens millonistes, voire sympathisants du Front National.. Et puis il faut des femmes, des jeunes et des moins jeunes, encadrant une moyenne d'âge de 45 ans. Finalement la liste est bouclée, presque paritaire : 12 hommes, 11 femmes.


- Une campagne hors du commun

L'annonce de l'existence d'une liste UMP face à la liste sortante constitue un élément nouveau dans le paysage électoral. Nicola Cianfarani voit immédiatement tout le parti qu'on peut en tirer. Le raisonnement est simple : 2 électeurs sur 3 on voté à droite aux législative, certes, mais ces voix vont se partager entre les 2 listes. Restent les voix de gauche. Il faut leur offrir une troisième liste ! Le troisième larron tire souvent bénéfice de la désunion adverse à l'occasion d'une triangulaire.
L'idée est lancée. Elle est bonne, à priori, mais il faut la mettre en oeuvre. Faut-il s'orienter résolument à gauche toute, ou bien jouer l'ouverture sur un programme social ?

Cette deuxième option s'impose rapidement, par la force des choses, quand il s'agit de réunir les 23 noms. Fort de ses expériences antérieures et des dossiers constitués par l'association Agir Ensemble lors du mandat de 89 à 95, Nicola Cianfarani élabore un programme détaillé en concertation avec les membres de la liste. Un blog est créé pour éditer la plaquette de 8 pages qui sera largement distribuée dans le village.
Les trois listes en présence organisent chacune une réunion publique. La première en date est tenue par la liste de Nicola Cianfarani, ce qui permettra aux deux autres de se renseigner, particulièrement celle d'André Gléréan qui arrive en dernier


- Le premier tour

Les résultats ne sont pas conformes aux prévisions : la liste UMP arrive en tête, proche de la majorité absolue avec une moyenne de 620 voix, mais seul André Gléréan est élu, avec deux voix de majorité. Suit la liste de Marie-Pierre Bouchard, avec un écart de plus de 100 voix en moins, la liste de Nicola Cianfarani arrivant en dernier avec une moyenne de 220 voix. Déception pour cette dernière, mais plus encore pour celle de Marie-Pierre Bouchard qui se voit privée de l'habituelle prime aux sortants : pour une fois, c'est le trouble-fête et son équipe qui l'empochent.

L'analyse du scrutin montre qu'une partie des voix de gauche s'est reportée sur les deux autres listes, y compris sur celle de l'UMP, les électeurs s'étant laissés influencer par le passé d'André Gléréan. Peut-on leur en faire grief quand l'exemple vient d'en haut pour vous faire croire qu'en entrant en religion UMP on n'abjure rien de sa foi socialiste ? Et puis, encore un exemple où l'on constate que le scrutin local diffère du vote "lointain", en l'occurence celui des cantonales où la gauche a progressé à Saint-Martin.


- La prime à l'ancienneté !

Une foule dense et particulièrement attentive se presse lors du dépouillement du deuxième tour, maintenue à distance des deux tables autour desquelles officient les scrutateurs. Le suspense s'accroît, au fur et à mesure de l'annonce des résultats partiels : les deux listes en présence sont quasiment à égalité !
Au final, après réunion des décomptes des deux bureaux, les deux listes obtiennent 10 postes chacune, et il apparaît que les 4 derniers candidats classés par suffrages (deux de chaque liste !), obtiennent le même nombre de voix : 620. Or il ne reste plus que deux postes à pourvoir.

Dans ce cas (très rare, il est vrai), la loi électorale est claire : les candidats les plus jeunes doivent s'effacer. On consulte alors les états-civils des personnes concernées. Et là, surprise : parmi les deux plus jeunes figure la tête de liste : Marie-Pierre Bouchard ! Pour une seule voix manquante, la majorité bascule au profit d'André Gléréan ; bien que le deuxième éliminé par l'âge fasse partie de sa liste, on arrive à 11 postes pour chacune d'elles, André Gléréan, élu au premier tour, faisant pencher la balance en sa faveur.(voir les résultats)
Belle leçon de démocratie, qui a dû faire réfléchir plus d'un abstentionniste sur les 33%. Surtout parmi ceux qui auraient volontiers voté pour la liste de Marie-Pierre Bouchard et qui n'ont pas jugé bon de se déplacer...


À suivre...

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